Vu du pont : d’autres vies de migrants

« Vu du pont, c’est d’abord une histoire d’immigrants. Donc une histoire très humaine, parce que la migration, c’est l’histoire même de l’humanité.
L’Europe s’est peuplée par vagues successives, les États-Unis aussi, et les mouvement se sont faits jusqu’ici de façon plutôt harmonieuse. À Médecins du Monde, nous accompagnons et nous écoutons les migrants depuis notre fondation en 1980. Aujourd’hui, nous constatons un durcissement des discours publics portant sur le phénomène migratoire. Et je ne pense pas seulement aux drames récents qui se sont produits en Méditerranée. »

« Quel rapport entre Marco et Rodolpho, deux frères venus de Sicile à New York pour trouver du travail, et les Syriens, les Somaliens, les Afghans, les Érythréens, tous ces gens du monde entier que nous essayons d’aider ? (…) Migrer n’est pas un choix, migrer est le plus souvent une nécessité, voire une question de vie ou de mort quand on fuit une zone de conflit. Et à ce niveau-là, il n’y a pas à différencier par les causes, pas plus que par les origines. Personne ne quitte son pays de gaieté de cœur. »

 

Les hommes changent mais pas les drames.
Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde explique comment les deux illégaux d’Arthur Miller trouvent, soixante ans plus tard, un écho dans le désarroi des réfugiés de Calais.

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photo de répétition Vu du Pont

photo de répétition © Thierry Depagne