En 1994, Romeo Castellucci s’expliquait sur son désir de mettre en scène l’Orestie, dans ce texte resté inédit en France :
Trois éléments m’ont attiré vers l’Orestie d’Eschyle. Avant tout, la violence inaccoutumée qui s’y exprime – remplaçant quelque pensée, religion ou logos que ce soit – dans sa forme extrême et apodictique. Ensuite, la magnificence terrienne de Clytemnestre, dont le ventre souffre une inexplicable offense. Enfin, la forme complexe de la faute d’Oreste, si surchargée de beauté et de malheur.
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© photo Socìetas Raffaello Sanzio (1995)
Catégories : La poursuite : faire la lumière sur les spectacles