Dans le souci de l’environnement, les pratiques funéraires évoluent pour un retour à la terre le plus simple et naturel possible.
Des obsèques vertes sont proposées à travers la proposition de tombes végétalisées et de cimetières naturels.
Différents végétaux, matières ou couleurs (bois, granit, galets,ardoise, plantes, fleurs, érable japonais, graminées, buis,… ), vont permettre une personnalisation de la tombe.

En Angleterre, Australie et Allemagne et même en France, de nouveaux lieux pour des funérailles écologiques apparaissent : des parcs funéraires composés d’arbres d’essence diverses (Oliviers, érables, pins, liquidambars, magnolias, chênes…) ou cimetières naturels en forêt.
En Angleterre, le défunt est juste enveloppé d’un linceul ou d’un suaire en matière bio et déposé dans un lieu en pleine nature. Exit la pierre tombale, le défunt repose simplement sous terre sans que son corps soit rempli de traitements chimiques de conservation. On recense aujourd’hui environ 200 cimetières écologiques.
En Allemagne les urnes biodégradables peuvent être déposées dans un cimetière dans la forêt.
En Australie, un parc pour enterrement naturel a été créé pour les habitants de Sydney.

À Niort, un cimetière naturel dans un parc champêtre et arboré a été aménagé en 2014, où « déposé en pleine terre, dans un cercueil ou une urne en matériaux biodégradables, le défunt ne reçoit plus de soins de conservation, sauf rare exception. »
A Plumelet, dans le Morbihan, un parc cinéraire a été créé en 1998 pour permettre aux familles de déposer les cendres du défunt après la crémation auprès d’un arbre. Entre terre et mer, ce lieu confère une approche plus zen que les cimetières. Les signes religieux y sont discrets, remplacés par des coquillages, des pierres ou des compositions florales.

(source obseques-organisation.com)